Star du littoral occidental du département de la Manche, le bulot de Granville devrait se doter bientôt d’une indication géographique protégée (IGP).
Par arrêté paru ce jeudi 6 juillet, le ministre de l’Économie et des Finances et son homologue de l’Agriculture et de l’Alimentation ont homologué le cahier des charges concernant la dénomination Bulot de la baie de Granville en vue de la transmission à la Commission européenne d’une demande d’enregistrement en tant qu’IGP.
Dans le cahier des charges, le gastéropode granvillais doit être issu d’une zone de pêche déterminée en baie de Granville, à l’ouest de la presqu’île du Cotentin. Il exige aussi une pêche au casier, une technique dite douce, qui permet de recueillir les mollusques sans stress et de les remonter intègres et vivaces.
Par ailleurs, dans un but de préservation des ressources, les prises trop petites sont rejetées directement sur les zones de pêche. La qualité, notamment la fraîcheur, est garantie par la maîtrise des délais tout au long de la chaîne.
Entre 3 000 et 4 000 tonnes de bulots sont pêchées chaque année par une quarantaine de pêcheurs, la certification apportera un plus à la profession, qui réclame cette appellation pour les différencier des bulots de Manche est ou d’importation. Ingrid Godard (Le Marin 06/07/17)
