L’Union européenne (UE), les îles Féroé, la Norvège et l’Islande, ont convenu des totaux de captures du merlan bleu et du hareng en 2019. Mais pas du partage…

hareng

Les États côtiers de l’Atlantique du nord-est ont fixé les captures de merlan bleu à 1 143 629 tonnes maximum, soit un léger recul par rapport à 2018. Et celles de hareng à 588 562 tonnes, en hausse de 35 %. Ces limites, affirme la Commission européenne, « sont basées sur la stratégie de gestion à long terme convenue conjointement par les États côtiers et sont conformes aux avis scientifiques reçus du Ciem ». Les parties peuvent exploiter leurs quotas dans leurs zones de juridiction de pêche respectives et dans les eaux internationales. La Russie n’était pas présente mais a soutenu la proposition.

Poursuite des négociations sur le maquereau

Souci : les États n’ont pas réussi à s’accorder sur les parts de chacun. « Il y a lieu de penser que l’exploitation totale de hareng atlanto-scandian et de merlan bleu sera supérieure aux quotas totaux », prédit Audun Maråk, directeur de la fédération norvégienne Fiskebåt. Il déplore que l’Islande, les Îles Féroé et l’UE se soient opposés à la création d’un groupe de travail scientifique sur la fixation zonale du hareng atlanto-scandinave. Par crainte qu’il ne leur soit pas favorable ?

Les négociations se poursuivent sur le maquereau, et sont très attendues, avec le risque d’une forte baisse du quota, et des prétentions de l’Islande que la Norvège juge démesurées, le poisson étant désormais beaucoup moins présent dans la ZEE islandaise.

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