Durant les deux jours des Assises de la pêche et des produits de la mer, les professionnels de la filière, dont la SCAPP, ont démontré qu’ils étaient toujours acteurs de l’avenir et ceci malgré un contexte d’incertitudes, entre le « no deal » du Brexit et le « pêche bashing ».

Face aux enjeux actuels, les Assises de la pêche et des produits de la mer ont pleinement répondu à leur ambition de fédérer l’ensemble des acteurs de la filière avec pour objectifs :

  • De nouer un véritable dialogue et retrouver la confiance des consommateurs et de l’opinion publique en allant vers eux (présence aux manifestations grand public telles que l’exposition la Mer XXL en juillet dernier à Nantes, ou lors du salon de l’agriculture pour la SCAPP, ainsi qu’une plus grande présence sur les réseaux sociaux ).
  • De développer des repères lisibles de confiance comme les labels « Pavillon France » pour rassurer et informer les consommateurs.
  • D’informer le plus précisément possible les acteurs de la filière sur l’état exact des préparatifs destinés à faire face au Brexit qui suspend les professionnels depuis d’interminables années à une issue qui sera très différente selon qu’un accord peut in fine être négocié, ou non. Avec la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture, le comité national des pêches mais aussi une armatrice – Sophie Leroy pour l’Armement cherbourgeois -, confrontée au plus près de la réalité déjà violente et inquiétante du Brexit dans les eaux britanniques, ainsi que les représentants des criées et des mareyeurs.
  • De mieux communiquer sur leur métier, sur les initiatives qui se développent pour le respect de l’environnement et de la mer. Rappelons que la pêche européenne est la plus réglementée et la plus avancée en matière de la durabilité des ressources : sur les 10 années passées, les eaux européennes nord Atlantique Nord ont vu, grâce au développement des quotas et de la pêche durable, plus de 40% d’augmentation des ressources en poisson et produits de la mer.
  • De développer les innovations techniques et environnementales (qualité, traçabilité, préservation des ressources…).
  • De renforcer le dialogue entre les armateurs et les pêcheurs, notamment les jeunes générations, afin de construire collectivement des navires plus modernes et respectueux de l’environnement qui correspondent à la pratique d’une pêche plus moderne et attractive.
  • De vulgariser l’ensemble du travail des scientifiques effectué

Les Assises de la pêche et de la mer 2019 à Granville

  • 2 jours d’échanges et de débats
  • 400 participants
  • Plus de 35 intervenants (responsables politique, représentants de la filière, représentants des administrations centrales, scientifiques, professionnels, spécialistes …)

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