© Poissonnier Corail 2017
Source : Site Pavillon France
Source : Site Pavillon France
Seuls ceux qui font la maille restent dans leurs mailles
Les filets maillants forment une nappe rectangulaire déployée verticalement dans l’eau sur le parcours des bancs de poissons ou à proximité de ceux-ci. Chaque maille fonctionne comme un piège pour le poisson qui s’y engage, en le retenant par les ouïes. Du sur mesure : le maillage est adapté à chaque espèce et gabarit recherchés, laissant les trop petits s’échapper et repoussant les trop gros.
Avantages de la technique :
Inconvénients :
Le fileyeur est un bateau de pêche polyvalent qui peut donc utiliser les divers types de filets maillants. Un fileyeur n’a pas besoin de beaucoup de puissance de traction, il dépose ses filets à bonne vitesse (4-6 noeuds) et les relève à allure réduite. Entre 2 et 4 marins travaillent à bord.
Une qualité unique au bout du fil
Les vrais amateurs vous le diront : rien n’est meilleur qu’un poisson « de ligne » ! Lignes de traîne et lignes à main sont des engins très simples, à la technique millénaire, qui permettent de pêcher du poisson de très bonne qualité car ramené vivant à bord du navire. Ils sont tout simplement constitués d’un ou plusieurs hameçons fixés à l’extrémité d’une ligne.
Avantages de la technique :
Inconvénients :
Les ligneurs utilisent différents engins de pêche : lignes à main, lignes de traîne, cannes, palangres. Ce sont souvent des navires de petite taille, entre 7 et 9 mètres de long et leur équipage est composé d’une seule personne, parfois deux.
Côtière, proche de la surface, ou au large dans le cas de la pêche au thon.
Avec les chaluts, c’est dans la poche !
Les chaluts sont de grands filets coniques en forme de sac ou de poche, remorqués par un navire, parfois deux (« en bœufs »). Quand ils ont été tractés sur une durée suffisante, on les sort de l’eau pour vider la poche contenant le poisson capturé sur le pont ou directement dans la cale.
Cette pêche est utilisée en Bretagne sud principalement pour les poissons plats.
Ce système de filet-poche suspendu permet d’être relevé régulièrement du bateau de pêche.
Les experts de la chasse aux coquillages
Les dragues n’ont pas leur pareil pour ramasser les coquillages sur le fond ! La drague est un engin de pêche traîné sur le fond, utilisé pour la pêche des coquillages se trouvant sur les gisements naturels marins. Elle est constituée d’une armature sur laquelle est fixée une poche en filet ou en anneaux métalliques et d’une barre inférieure, munie de lames (couteaux) métalliques ou de dents. Cette barre permet, en plus du poids de la drague, de déterrer les coquillages enfouis dans le sédiment.
Avantages de la technique :
Inconvénients :
Plus de 80 % des dragueurs font moins de 12 m et pratiquent la pêche côtière. La plupart sont polyvalents car la pêche à la drague est habituellement associée à d’autres techniques de captures : palangre, casier, filet ou chalut.
Petits fonds meubles
Il s’agit d’une ligne (ligne principale ou maîtresse) sur laquelle pendent sur toute sa longueur des hameçons garnis d’appâts (morceaux de maquereaux, sardine, chinchards, seiche, encornets, etc.). Elle est installée » calée » par deux ancres et deux bouées en surface.
Avantages de la technique :
Inconvénients :
Les palangriers peuvent être de tailles très diverses, moins de 12m pour les petits palangrier côtiers jusqu’à plusieurs dizaine de mètre pour les palangriers ciblant les thons dans l’Océan Indien.